Le marais de la Rivière aux Cerises : un sentier qui se vit dans le bon sens

Il y a des endroits magnifiques.
Et il y a ceux qui deviennent magiques… quand on les parcourt dans le bon sens.

Le Marais de la Rivière aux Cerises, à Magog, fait clairement partie de cette deuxième catégorie.

À première vue, c’est un sentier paisible, accessible, presque sage. Un long parcours sur pilotis de bois, posé délicatement au cœur du marais. On avance tranquillement, entourée d’eau, de roseaux, d’oiseaux… le temps ralentit tout seul.

Mais voilà le secret.

Le bon point de départ change tout

Pour vraiment ressentir ce sentier, il faut commencer par le stationnement du Moulin. Pas l’autre. Celui-là.

Pourquoi ?
Parce que le marais a un sens. Et une vibration.

En avançant doucement sur les passerelles de bois, quelque chose s’installe. Le calme. L’attention. La respiration qui se pose. Et puis, presque sans prévenir, le sentier s’ouvre. Les arbres semblent se toucher, comme s’ils formaient un passage.

Et là… il apparaît.

Le majestueux Mont-Orford.

Pas annoncé.
Pas bruyant.
Juste là, parfaitement placé, comme une récompense silencieuse.

Un décor qui fait du bien

Ce sentier sur pilotis est un vrai cadeau. Accessible, sécuritaire, doux pour les genoux et apaisant pour l’esprit. On marche au-dessus du marais, sans le déranger, en observatrice privilégiée.

C’est le genre d’endroit où l’on ne marche pas vite.
Pas parce qu’on ne peut pas…
Mais parce qu’on n’en a pas envie.

Et si tu n’as pas envie de revenir sur tes pas…

Bonne nouvelle : tu n’es pas obligée.

En sortant du marais, poursuis sur le chemin Roy, puis embarque sur la piste cyclable qui longe le Lac Memphrémagog. Elle te ramènera tranquillement jusqu’à ton point de départ.

Résultat ?
Une boucle d’environ 5 kilomètres, variée, fluide, sans ennui. Marais, sentier, lac, paysages ouverts. Tout y est.

Un lieu simple, mais profondément nourrissant

Le marais de la Rivière aux Cerises n’est pas spectaculaire au sens bruyant du terme. Il est subtil. Il demande qu’on l’écoute. Et quand on le fait dans le bon sens, il offre bien plus qu’une marche.

Il offre une pause.
Un recentrage.
Et ce moment précis où la nature te rappelle qu’elle sait encore très bien comment te surprendre.

Parfois, il suffit juste de commencer au bon endroit.